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Depuis toujours, les hommes s'intéressent à l'univers, au ciel étoilé et au rôle que joue la Terre dans le cosmos. Au fil des siècles, différents systèmes du monde ont été conçus puis rejetés par les scientifiques : De la vision du monde géocentrique de l'Antiquité, que Claudius Ptolémée a développée mathématiquement, à la vision du monde héliocentrique créée par Nicolas Copernic et Johannes Kepler. Ces représentations du monde ont également été reprises dans l'art et ont fait l'objet d'un traitement esthétique. La collection la plus célèbre de telles représentations est sans doute l'"Harmonia Macrocosmica", un atlas du ciel richement illustré d'œuvres d'art d'Andreas Cellarius.
Andreas Keller ou Andreas Cellarius, de son nom latinisé, était un astronome, mathématicien et cosmographe allemand qui a travaillé à l'époque baroque. Il a passé la majeure partie de sa vie aux Pays-Bas, où il a probablement commencé à travailler sur l'atlas céleste dès les années 1620. La fabrication de globes et de cartes précises avait déjà une longue tradition aux Pays-Bas et c'est donc un imprimeur flamand, Johannes Janssonius, qui a publié en 1660 l'"Harmonia Macrocosmica" comme supplément à son "Atlas Novus absolutissimus". L'atlas de la terre et du ciel, déjà planifié par le célèbre cartographe Gerhard Mercator, était ainsi achevé. L'atlas présente, sur des planches de cuivre colorées et très élaborées, le développement des visions et des systèmes du monde de Claude Ptolémée, Nicolas Copernic et Tycho Brahe. En outre, l'atlas contient huit autres planches de cuivre représentant des constellations d'étoiles selon l'interprétation chrétienne et classique.
En 1708, l'atlas fut à nouveau publié, cette fois par les éditeurs Gerard Valk et Petrus Schenk. On y renonça aux vastes parties de texte qui figuraient encore dans la première publication. Cette édition est aujourd'hui en possession du Deutsches Museum à Munich. Aujourd'hui, l'Atlas des étoiles n'est pas seulement considéré comme l'une des œuvres d'art les plus spectaculaires de l'histoire de l'astronomie, il est aussi souvent appelé "Atlas de Cellarius". Et même si les œuvres sont dépassées d'un point de vue astronomique, elles témoignent néanmoins d'un grand savoir-faire artistique et présentent un langage visuel poétique. Certaines des gravures du livre sont même exposées sous forme de panneaux métalliques grand format pour décorer les murs de la station de métro Kopernikusstraße à Hanovre.
Au-delà de son œuvre la plus connue, d'autres gravures et estampes de lui sont parvenues jusqu'à nous, qui traitent d'une part de l'astronomie et du travail des scientifiques, par exemple "Les astronomes regardent à travers une lunette", et d'autre part de motifs chrétiens, par exemple "Pierre nient le Christ". Par ailleurs, Cellarius publie en 1645 l'"Architectura Militaris", un ouvrage sur la construction de forteresses, ainsi que "Regni Poloniae", une étude de la Pologne en 1652. La diversité thématique de ses publications fait de lui un érudit typique de l'époque baroque. En mémoire d'Andreas Cellarius, l'astéroïde 12618 Cellarius a été nommé en son nom en 2008.
Depuis toujours, les hommes s'intéressent à l'univers, au ciel étoilé et au rôle que joue la Terre dans le cosmos. Au fil des siècles, différents systèmes du monde ont été conçus puis rejetés par les scientifiques : De la vision du monde géocentrique de l'Antiquité, que Claudius Ptolémée a développée mathématiquement, à la vision du monde héliocentrique créée par Nicolas Copernic et Johannes Kepler. Ces représentations du monde ont également été reprises dans l'art et ont fait l'objet d'un traitement esthétique. La collection la plus célèbre de telles représentations est sans doute l'"Harmonia Macrocosmica", un atlas du ciel richement illustré d'œuvres d'art d'Andreas Cellarius.
Andreas Keller ou Andreas Cellarius, de son nom latinisé, était un astronome, mathématicien et cosmographe allemand qui a travaillé à l'époque baroque. Il a passé la majeure partie de sa vie aux Pays-Bas, où il a probablement commencé à travailler sur l'atlas céleste dès les années 1620. La fabrication de globes et de cartes précises avait déjà une longue tradition aux Pays-Bas et c'est donc un imprimeur flamand, Johannes Janssonius, qui a publié en 1660 l'"Harmonia Macrocosmica" comme supplément à son "Atlas Novus absolutissimus". L'atlas de la terre et du ciel, déjà planifié par le célèbre cartographe Gerhard Mercator, était ainsi achevé. L'atlas présente, sur des planches de cuivre colorées et très élaborées, le développement des visions et des systèmes du monde de Claude Ptolémée, Nicolas Copernic et Tycho Brahe. En outre, l'atlas contient huit autres planches de cuivre représentant des constellations d'étoiles selon l'interprétation chrétienne et classique.
En 1708, l'atlas fut à nouveau publié, cette fois par les éditeurs Gerard Valk et Petrus Schenk. On y renonça aux vastes parties de texte qui figuraient encore dans la première publication. Cette édition est aujourd'hui en possession du Deutsches Museum à Munich. Aujourd'hui, l'Atlas des étoiles n'est pas seulement considéré comme l'une des œuvres d'art les plus spectaculaires de l'histoire de l'astronomie, il est aussi souvent appelé "Atlas de Cellarius". Et même si les œuvres sont dépassées d'un point de vue astronomique, elles témoignent néanmoins d'un grand savoir-faire artistique et présentent un langage visuel poétique. Certaines des gravures du livre sont même exposées sous forme de panneaux métalliques grand format pour décorer les murs de la station de métro Kopernikusstraße à Hanovre.
Au-delà de son œuvre la plus connue, d'autres gravures et estampes de lui sont parvenues jusqu'à nous, qui traitent d'une part de l'astronomie et du travail des scientifiques, par exemple "Les astronomes regardent à travers une lunette", et d'autre part de motifs chrétiens, par exemple "Pierre nient le Christ". Par ailleurs, Cellarius publie en 1645 l'"Architectura Militaris", un ouvrage sur la construction de forteresses, ainsi que "Regni Poloniae", une étude de la Pologne en 1652. La diversité thématique de ses publications fait de lui un érudit typique de l'époque baroque. En mémoire d'Andreas Cellarius, l'astéroïde 12618 Cellarius a été nommé en son nom en 2008.